Le job d'avenir, même s'il paraît qu'ils ne sont guère bien payés. Il y a d'abord la "traffic police", à Khartoum, tout de blanc vêtue; il n'est pas rare d'en voir une dizaine groupés à un carrefour, observant avec intérêt le trafic chaotique; parfois l'un ou l'autre s'implique en tâchant de régler les problèmes à grands coups de sifflet. A Ondurman (l'ancienne capitale), dans les abords du souk, l'encombrement est catastrophique.
Il y a ensuite une police en bleu aviateur, dont je ne distingue pas vraiment les attributions; très nombreux aux abords des bâtiments officiels, ils se tiennent très mal, affalés au soleil.
La police touristique arbore un treillis bleu style para-commando; parfois rien que le pantalon avec un ti-shirt; ils surveillent les idiotes comme moi qui veulent faire des photos pittoresques et aussi les irresponsables qui s'offriraient une canette de bière pour se rafraîchir.
Ils sont souvent en civil mais reconnaissables à leur grande amabilité et leur insatiable curiosité: ils surgissent de nulle part pour s'informer de votre destination et de vos projets.
Dès que vous vous posez quelque part, ils faut se faire enregistrer à la police, formalité administrative dont Abdelkarim se chargeait à ma place. De nombreux check-points jalonnent les routes, et Abdelkarim fournissait chaque fois une photocopie de mon passeport avec les renseignements d'usage (il en avait un paquet pour tout le circuit).
Pour être juste, il faut dire que tous ces policiers étaient charmants; mais quelle aurait été leur attitude en cas de problème ?
Il y a aussi l'armée, en kaki, beaucoup moins sympathique; nous avons été une fois contrôlés à un carrefour par deux gamins arrogants; je voyais bien qu'Abdel avait envie de leur flanquer des claques, mais il n'a rien montré. Nombreux camps dans le désert et exercices en armes. Nous y reviendrons.
Il y a ensuite une police en bleu aviateur, dont je ne distingue pas vraiment les attributions; très nombreux aux abords des bâtiments officiels, ils se tiennent très mal, affalés au soleil.
La police touristique arbore un treillis bleu style para-commando; parfois rien que le pantalon avec un ti-shirt; ils surveillent les idiotes comme moi qui veulent faire des photos pittoresques et aussi les irresponsables qui s'offriraient une canette de bière pour se rafraîchir.
Ils sont souvent en civil mais reconnaissables à leur grande amabilité et leur insatiable curiosité: ils surgissent de nulle part pour s'informer de votre destination et de vos projets.
Dès que vous vous posez quelque part, ils faut se faire enregistrer à la police, formalité administrative dont Abdelkarim se chargeait à ma place. De nombreux check-points jalonnent les routes, et Abdelkarim fournissait chaque fois une photocopie de mon passeport avec les renseignements d'usage (il en avait un paquet pour tout le circuit).
Pour être juste, il faut dire que tous ces policiers étaient charmants; mais quelle aurait été leur attitude en cas de problème ?
Il y a aussi l'armée, en kaki, beaucoup moins sympathique; nous avons été une fois contrôlés à un carrefour par deux gamins arrogants; je voyais bien qu'Abdel avait envie de leur flanquer des claques, mais il n'a rien montré. Nombreux camps dans le désert et exercices en armes. Nous y reviendrons.
Illustration: Abdel (à droite) et le policier d'El Kurru, qui a accepté ce cliché; vous voyez qu'il est difficile de les reconnaître !
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