Abdel m'assure qu'à Khartoum il y a des raccordements d'eau courante; mais dans la périphérie, chacun doit s'approvisionner dans un grand réservoir, à l'aide d'un petit, trimballé par un âne.
Chaque maison possède à l'extérieur - ou dans la cour - un ensemble d'urnes contenant le précieux liquide, et chacun peut se servir avec une tasse en fer blanc.
Dans le désert, les puits sont toujours un lieu de rassemblement, gens, chameaux, chèvres et pauvres ânes décharnés qui tirent la corde pour remonter le récipient; parfois c'est un mécanisme manipulé par les hommes...
Comment, dans ces conditions, être propre comme nous le concevons ? D'autant plus que la plupart des maisons ont un sol en terre battue - parfois en ciment, et souvent tout simplement le sable... Et quand le vent souffle, le sable rentre partout.
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