Pendant que nous discutons - en anglais, et avec l'aide d'Abdel quand le vocabulaire est insuffisant - les maris sont venus nous saluer et les jeunes filles ont disparu; je saurai bientôt pourquoi; dans la pièce voisine, où l'on m'invite à me rendre, on a dressé une table ronde avec quelques plats typiquement soudanais et l'on m'invite à partager le repas ! L'oncle est aussi de la partie.
Il y a d'abord une sorte de ratatouille à base de tomates et d'aubergines, puis une crêpe appelée kisra, baignant dans une sauce verte (goût inconnu), le tout complété par une salade, roquette, tomates et oignons. Le challenge consiste à manger avec les doigts, en poussant la sauce sur un morceau de pain.
Fou-rire garanti, car à ce jeu je suis très maladroite ! Mais j'ai passé un très bon moment, et je crois, eux aussi... Quant à la qualité de la cuisine, eh bien je dois dire que c'était excellent.
Plus tard, dans la voiture, Abdel me dit qu'une femme comme moi, il y en a une sur un million, car depuis qu'il fait ce métier, aucun touriste n'a voulu goûter à un plat soudanais ! Sont très curieux, posent un tas de questions, mais quand je propose d'aller dans une famille ou de manger dans une cafeteria, sorry, Abdel, sorry...
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