dimanche 13 avril 2008

Le permis de photographier


Eh oui ! Il faut un permis de photographier (pour lequel j'ai fourni 2 photos...), document qui stipule en toutes lettres ce que je ne peux pas photographier, bâtiments officiels, ponts, gares, barrages, installations pétrolières... jusque là, rien d'étonnant; mais ce qui est plus contrariant, slum areas, beggars and other defaming subject.

Cette dernière catégorie est finalement très vague; pas question de faire des photos dans les marchés, les rues, le souk d'Ondurman; rien ne doit transparaître de la pauvreté ni de la saleté. Je me risque bien à faire quelques photos à partir de la voiture, mais avec la désapprobation d'Abdelkarim, mon chauffeur; et en ville, il m'interdit littéralement d'en faire, prétextant que des policiers en civil peuvent se manifester, ce qui me sera confirmé par d'autres personnes. Connaissant ma malchance avec les appareils photos, personne ne contredira ma prudence. Voici quand même un essai réussi, dans la banlieue de Khartoum. Je sens que je touche un sujet cher à Jérôme; oui les sacs en plastique sont indestructibles et détruisent l'environnement; comment apprendre à l'Afrique la gestion des déchets ?

1 commentaire:

Jéjé a dit…

Bon OK, après opération "Hombori ville propre", faudra penser à Khartoum...