mercredi 16 avril 2008

Le Nil à Karima











Abdel m'emmène au bord du Nil... Les rives servent de wc publics. Au bord de l'eau quelques misérables barques qu'on appelle ici aussi felouques, comme en Egypte, mais c'est dérision. Je demande à faire un tour en bateau et Abdel refuse: il dit qu'il est responsable de moi et qu'il ne tient pas à ramener une noyée.




Autrefois, pendant les grandes eaux du Nil, des steamers reliaient Karima à Dongola, assurant commerce et transport des passagers. Maintenant la route asphaltée permet de relier les deux villes en quatre heures et les glorieux steamers sont abandonnés, pitoyables et nostalgiques carcasses, qui flotteront, tout aussi inutiles, pendant la crue. Mais restera-t-il une crue quand le barrage de la quatrième cataracte sera terminé ?




Des enfants curieux viennent essayer quelques mots d'anglais... J'espère qu'un policier ne se cache pas dans un buisson !

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