Consacrons un paragraphe à cet hôtel de charme, le seul digne de ce nom au Soudan, si l'on excepte les deux Hilton, à Khartoum et à Port-Soudan, et le Grand Holiday Villa où je suis descendue à Khartoum.
D'abord sa magnifique situation, au pied du Djebel Barkal, à 15 minutes de sable des Pyramides. 10 chambres de part et d'autre d'une pelouse à l'anglaise, qui pousse sur un lit de terre apportée à grands frais des bords du Nil. Chaque chambre a un plafond en forme de coupole, une salle de bains plus confortable que celle du Grand Holiday Villa, un superbe bogolan suspendu au mur et des meubles sombres de style dit nubien (parce que de meubles, les autochtones en sont fort dépourvus).
Le vaste restaurant est aussi meublé à la nubienne, et les légumes proviennent du jardin. Bref, un paradis terrestre.
Laura, la gérante, est très fière de sa gestion. Tout l'hiver, elle fonctionne complet avec des groupes; pour l'instant c'est la fin de la saison, et elle reçoit un tourisme local, c'est-à-dire des Européens expatriés qui travaillent à Khartoum. Justement, je ne suis pas vraiment seule, un couple d'Italiens est là pour cette nuit, mais ils repartent demain matin.
Pendant que nous bavardons, Laura et moi, Abdel se rend à la police pour la registration. Ce pays est un royaume administratif.
Le dîner est servi dans les règles par une soudanaise vêtue de rouge; au menu des pâtes et un steak au poivre, pour faire plaisir au couple italien. Comme demain je serai seule, Laura a promis d'accéder à ma demande: je veux de la cuisine soudanaise. Le soir, on allume les lampes dans le jardin, pour la beauté, car il y a l'électricité partout. La nuit est courte: demain réveil à l'aube pour voir le lever du soleil au sommet de la montagne...
D'abord sa magnifique situation, au pied du Djebel Barkal, à 15 minutes de sable des Pyramides. 10 chambres de part et d'autre d'une pelouse à l'anglaise, qui pousse sur un lit de terre apportée à grands frais des bords du Nil. Chaque chambre a un plafond en forme de coupole, une salle de bains plus confortable que celle du Grand Holiday Villa, un superbe bogolan suspendu au mur et des meubles sombres de style dit nubien (parce que de meubles, les autochtones en sont fort dépourvus).
Le vaste restaurant est aussi meublé à la nubienne, et les légumes proviennent du jardin. Bref, un paradis terrestre.
Laura, la gérante, est très fière de sa gestion. Tout l'hiver, elle fonctionne complet avec des groupes; pour l'instant c'est la fin de la saison, et elle reçoit un tourisme local, c'est-à-dire des Européens expatriés qui travaillent à Khartoum. Justement, je ne suis pas vraiment seule, un couple d'Italiens est là pour cette nuit, mais ils repartent demain matin.
Pendant que nous bavardons, Laura et moi, Abdel se rend à la police pour la registration. Ce pays est un royaume administratif.
Le dîner est servi dans les règles par une soudanaise vêtue de rouge; au menu des pâtes et un steak au poivre, pour faire plaisir au couple italien. Comme demain je serai seule, Laura a promis d'accéder à ma demande: je veux de la cuisine soudanaise. Le soir, on allume les lampes dans le jardin, pour la beauté, car il y a l'électricité partout. La nuit est courte: demain réveil à l'aube pour voir le lever du soleil au sommet de la montagne...
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