jeudi 17 avril 2008

Haboob and cie











A partir de la nuit de tempête, l'électricité sera perturbée au Nubian Resthouse; coupures jour et nuit, toujours imprévisibles et souvent contrariantes, au moment où l'on veut brancher son chargeur, aller aux toilettes la nuit ou se faire belle dans le miroir... Le pire c'est l'arrêt du ventilateur, car il n'y a pas d'airco. Il règne une chaleur moite presque insupportable la nuit; Laura dit que d'habitude, on peut ouvrir les deux portes de la chambre pour apporter un peu d'air frais, mais avec le vent c'est impossible.



Cela ne m'empêche pas de garder ma bonne humeur.



Le haboob ne cessera pas une minute (juste une accalmie tôt le matin) pendant le reste de mon séjour, sauf le dernier jour à Khartoum, où la chaleur est intenable.


J'admire la femme de ménage souriante qui a nettoyé ma chambre à fond, et le cuisinier qui fait des merveilles avec les conditions du bord. Comme je l'ai demandé, on me sert des plats soudanais, houmous, caviar d'aubergines, salade soudanaise (relevée de pâte d'arachide), kefta (cevapcici), kebab (genre de carbonades flamandes), falafel (croquettes ed pois chiches), soupe de courgettes ou de lentilles, semoule à la cannelle... le tout très fin, présentation impeccable, un mélange de tradition et de haute cuisine; Laura est très fière d'avoir formé son chef coq à de telles prouesses. Je m'entends très bien avec Laura, et nous bavardons souvent en buvant du thé - promesse de se revoir quand elle sera en Italie pour ses vacances, car la saison des touristes est finie (il va faire trop chaud ! Pour ma part je ne parviens pas à imaginer qu'il pourrait faire plus chaud); il lui reste un circuit à faire avec quatre représentants d'agences européennes qui veulent tester le Soudan, et puis retour en Europe.

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