La tante d'Abdel, empaquetée dans ses voiles, me donne un conseil infaillible pour "attraper un mari" - car elle plaint beaucoup mon incompréhensible solitude.
Elle sort de son sac un parfum anonyme, entêtant et vulgaire, et prétend m'en asperger ! Bien obligée d'accepter - juste un peu sur mon poignet. Pour échapper à l'immersion totale, j'argumente que je porte le même parfum depuis ma jeunesse et que j'y tiens. Pff ! dit-elle, on voit les résultats ! Et d'expliquer à Abdel où on peut trouver ce puissant aphrodisiaque à Khartoum (heureusement Abdel oubliera la mission).
Le tout avec forces coups de coudes et clins d'yeux coquins... Sous la tartufferie ambiante, des allusions au sexe à peine cachées. Ah ! Elles ont du tempérament, les respectables matrones soudanaises !
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